Le coing, fruit d'automne
Histoire du coing
Le coing est le fruit du cognassier, un arbre millénaire,
originaire d’Asie mineure. Il semble même que son origine soit plus ancienne
encore que la pomme. Il a été introduit en Europe au Moyen-âge. C’est un fruit
qui se déguste cuit, sa chair épaisse au goût prononcée ne permet pas de le
manger cru.
Étonnement, il ne fait pas l’objet d’enjeu commercial. Le
coing ne se trouve quasiment pas en magasin et il n’existe pas de grandes
plantations de cognassiers. C’est un arbre que l’on retrouve dans de petits
vergers et souvent le coing est donné par des amis ou de la famille qui en
cultive un peu.
Composition et bienfaits du coing
Il apporte peu de calorie (30 kcal/100g) mais beaucoup de
fibres composées de pectine et de tanins. C’est d’ailleurs l’un des fruits le
plus riche en fibres. Elles jouent un rôle protecteur pour les intestins et peuvent
aider à abaisser l’index glycémique ou le cholestérol. C’est un anti-diarrhéique
et un antiseptique. Il stimule le métabolisme.
Du côté des vitamines, le coing contient beaucoup de vitamine
C qui est en grande partie détruite lors de la cuisson puisque le coing ne se
consomme pas cru ainsi que des vitamines A et B. Les minéraux qu’il renferme,
sont le phosphore, le magnésium, le calcium et le potassium.
Que faire avec le coing
Ses graines pilées ou son jus permettrait de soigner les
gerçures et les crevasses et calmer la toux. Additionné d’huile d’olive, le coing
soulage les peaux fragiles, irritées ou très sèches. Pour les cheveux secs et
abîmés, appliquer une fois par semaine une préparation obtenue en faisant
macérer ses graines dans de l’eau.
En cuisine, le coing peut se manger en compote, à la poêle
pour accompagner des volailles ou le gibier mais aussi dans les tajines ou les ragoûts,
en gratin, en gelée ou en pâte de fruits.
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